Hier soir, j’ai regardé en DVD la comédie de Jaco Van Dormael, « Le tout nouveau testament ». Benoît Poelvoorde y incarne Dieu, un personnage malveillant qui s’est amusé à créer plein de situations pour rendre la vie des gens difficiles. Après une violente dispute avec sa fille de 10 ans, celle-ci décide pour se venger de lui, d’annoncer à chaque humain par sms la date de sa mort. Du coup, la plupart des gens cessent de s’embêter avec les contraintes, les guerres s’arrêtent, etc…

Impossible de ne pas se poser une nouvelle fois la question. Que ferais-je si je devais mourir dans 6 mois, 1 an ou 12 ans? C’est une question que l’on se pose chaque fois que l’on perd quelqu’un, surtout quand cette personne est jeune. Et puis nos habitudes reviennent. Nous pensons que nous avons la vie devant nous.


Dans la tradition amérindienne, une représentation de la mort est celle d’un oiseau noir posé sur l’épaule d’un homme et qui lui pose la question suivante: « Et si c’était pour aujourd’hui? »
Je me suis posée sérieusement la question. Et c’est très difficile d’y répondre.
Je vous le demande. Avec qui passeriez-vous du temps si vous n’aviez qu’une journée à vivre? Votre choix changerait-il si vous aviez 6 mois devant vous? Quelles seraient les choses essentielles que vous feriez? Y’a t-il des choses que vous diriez à quelqu’un?

Je ne parviens pas à vous écrire autre chose, perdue dans ces questionnements intérieurs…
Bonne réflexion et à bientôt!