Voilà une question que j’ai souvent été amenée à poser dans mon cabinet.

Les patients viennent le plus souvent avec une demande concernant une douleur physique. Ma pratique professionnelle m’amène à regarder la zone douloureuse dans ses différentes dimensions : physique, énergétique et émotionnelle.
Bien évidemment, il y a toujours des éléments de douleur purement physique. Parfois des points d’acupuncture à rééquilibrer (manuellement). Et puis autre chose…

Quand j’enlève mes mains après avoir travaillé , il est fréquent que l’impression la plus prégnante soit un ressenti d’oppression, d’enfermement, de rigidité. Je sens vraiment avec force que la personne est dans une situation de vie insatisfaisante : ne parvient pas à exprimer ses besoins, a une activité professionnelle qui ne lui convient pas, supporte des contraintes familiales pesantes, etc… Il y a autant de raisons qu’il y a de patients.

La pensée que nous ne sommes qu’un corps physique est obsolète. Nous sommes en réalité  un corps énergétique incarné dans un corps physique.
Ce corps énergétique émet des vibrations et en reçoit en permanence. Toutes les situations que nous vivons ont en premier lieu un impact vibratoire.  Les situations lumineuses nous nourrissent et les situations sombres pompent notre énergie.

Lorsque l’on vit quotidiennement des situations qui nous rendent tristes, nous mettent en colère ou génèrent du stress, nous sommes dans des vibrations de basse énergie.  Elles affectent tout d’abord les champs énergétiques autour de nous (ce que l’on appelle l’aura). Ces perturbations répétées vont se densifier jusqu’à se matérialiser dans le corps physique.
Un problème physique est donc toujours le signal que vous vivez depuis longtemps quelque chose dans votre vie qui émotionnellement génère une souffrance. Dans notre société actuelle, il est possible que, déconnecté(e) de vos émotions, vous ne sentiez pas cette souffrance. Vous pouvez aussi  la nier et  vous pouvez enfin la sentir  mais penser que vous ne pouvez rien changer.

La plupart des gens sont complètement coupés de leurs émotions. Ils peuvent sentir un poids sur l’estomac, avoir le ventre noué, sentir leur dos se bloquer sans ressentir pleinement, consciemment qu’ils sont en colère, qu’ils ont peur ou qu’ils « portent » trop de chose.
Parfois ils le sentent mais ils ont peur de s’identifier à cette émotion (« je suis colérique », « je suis froussard ») alors hop! l’émotion est niée. Car être en colère ou avoir peur ponctuellement ne fait pas d’une personne un colérique ou un froussard en puissance.

Si en ce moment, il vous arrive d’être traversé(e) par des émotions négatives, telles que LA PEUR d’être malade ou qu’un proche ne le soit, des répercussions sur votre activité professionnelle,  LA COLÈRE d’être enfermé, de supporter la mauvaise humeur actuelle de votre époux(se)1, LA DÉCEPTION de ne pas recevoir d’appel d’une personne en particulier, LE JUGEMENT sur les comportements et décisions des uns et des autres, etc…, je vous invite à les accueillir. Cela signifie que lorsqu’une situation amène une émotion négative et que vous êtes en capacité de l’identifier, asseyez-vous, respirez, restez dans cet état émotionnel. Le seul fait de vous arrêter et de respirer dit à votre être profond: « Je t’ai entendu, j’ai reconnu que tu étais en souffrance ». Reprenez votre vie au bout de quelques minutes.
Chaque fois que vous repenserez à la situation déstabilisante de départ et qu’il restera de la charge émotionnelle, arrêtez vous. La tension intérieure diminuera progressivement à chaque arrêt/accueil/respiration,  jusqu’à disparaître totalement.

Bonne expérimentation et n’oubliez pas de rire, ça fait monter les vibrations!!

(1) Soyez tout de même conscient(e) qu’il (elle) en a autant à votre sujet!