La sortie prochaine du livre de Jean-Philippe de Tonnac me donne l’audace de proposer également un accompagnement pour les hommes.

Mon épanouissement en tant que femme ne pouvait être complet sans avoir exploré les qualités inhérentes aux hommes et intégré en moi les énergies masculines essentielles pour ma solidité et ma confiance en moi. À la lumière de ce parcours personnel, je souhaite accompagner les hommes que ça intéresserait, à aller visiter les différentes facettes de leur masculinité, afin qu’ils découvrent tous les potentiels inconnus dont ils pourraient bénéficier dans leur quotidien. Chaque homme possède en lui la stature du Roi, de l’Enfant, du Guerrier ou du Guérisseur par exemple.

Dans ces séances, je propose de découvrir les qualités de 12 Archétypes masculins afin de les intégrer dans sa propre personnalité. Ce partage a pour but de permettre à chaque homme d’instiller une façon d’être, choisie par lui, pour qu’il se sente davantage en paix et en confiance.

« Nous (les hommes) avons oublié comment pleurer, chasser, aimer, honorer, enseigner, initier »
Dewr Dagonet


Je vous transmets les mots de Jean-Philippe de Tonnac pour présenter son livre, en espérant que comme moi, vous courrez chez le libraire.

« C’est le fruit d’une longue odyssée, celle-ci engagée dans des territoires à moi à ce jour encore peu familiers, un livre nouveau, à paraître le 8 septembre prochain. Ces territoires : le masculin, l’homme masculin. Je me suis senti souvent, presque toujours, à l’étroit dans ma peau d’homme, dans les modèles proposés, les valeurs transmises. Ce livre est né d’un ressenti enfoui au plus profond de moi, que l’homme dépassait infiniment l’homme, qu’à force de ne lui proposer que des caricatures de lui-même on l’avait assigné à insignifiance et que ses brutalités, ses surdités étaient une façon de se venger. Mais les choses changent, les hommes changent. C’est peut-être la bonne nouvelle qu’apporte ce livre.

Les hommes s’éveillent à cette idée que nous sommes ici sur cette Terre non pas pour prendre, mais pour donner, non pas pour transformer, mais pour nous transformer, non pas pour éclairer les rues la nuit, mais pour illuminer notre monde intérieur. Qu’est-ce que peut vouloir dire le mot « évolution » s’il ne concerne pas la conscience, le cœur, ce désir profondément ancré en nous de sagesse ? J’ai suivi quatorze masculins en quête de verticalité, tombant et se relevant, émouvant dans cette aspiration à réparer en eux ce qu’ils avaient – ou qu’on avait – abîmé. Je dis « masculins », mais ceux-là me paraissent en voie d’équilibrer assez joliment leurs polarités. Hommes souvent bouleversants au sein desquels s’opèrent de très puissantes réconciliations.

Mon désir secret est que ces portraits, auxquels j’ai ajouté en propos liminaires quelques épisodes révélateurs de mon parcours, donnent aux hommes l’idée que le changement et que l’avenir se préparent et s’inventent d’abord au-dedans, dans les carrières intérieures. Les hommes ont regardé les femmes s’inscrire au cours de yoga, de tai-chi, accéder à des enseignements innombrables par Zoom, suivre une longue session de diète de rose, former des cercles de lune, entrer dans leurs huttes de sudation et n’ont pas compris. Dans l’ADN des hommes à l’ère de l’anthropocène, l’idée d’intériorité, de travail au-dedans, de croissance spirituelle est encore une idée sans racine, sans incarnation, une idée neuve et à eux étrangère. Ce livre voudrait les inviter à s’asseoir quelque part sous un arbre et leur donner envie de découvrir au-dedans d’eux-mêmes la sauvage et inaliénable beauté. Quand suffisamment d’hommes aimeront parler comme se taire, pénétrer comme accueillir, agir comme ne pas agir, performer comme rêver, changer le monde comme se changer au-dedans, guérir, en somme, alors nous pourrons commencer à parler d’avenir. »