Il y a un peu plus d’un an, le coronavirus faisait son entrée dans l’histoire de l’humanité.
Durant le confinement de mars à mai 2020, je vous écrivais quelques articles sur la mutation possible de nos modes de fonctionnement, liée à l’ampleur du phénomène.

« Pas de hasard »
« Conte des mille et une étoiles »
« Évolution ou pas? »

Ma personnalité avide d’efficacité et de rapidité était pleine d’enthousiasme à l’idée des transformations qui allaient en découler. Malheureusement, comme le dit l’expression, « Rome ne s’est pas faite en un jour ». J’observe les tâtonnements des gouvernements pour gérer cette situation, la façon dont cela vient questionner notre responsabilité et notre maturité personnelle. Ce que nous aurions pu comprendre dès l’année dernière ne l’a peut-être pas été. Les différentes mutations du covid-19 réduisent à néant toutes les initiatives inadéquates. Tant que la conscience collective n’aura pas mué davantage, j’ai le sentiment que la Terre continuera ses « assauts ». Cela me fait vivre une des périodes les plus excitantes et paradoxalement les plus frustrantes de ma vie.
Collectivement, je suis intimement persuadée que nous sommes à un tournant capital de notre histoire humaine. Beaucoup de choses vont changer, pour le meilleur.
Un grand nombre de personnes changent de niveau de conscience. Des films, des livres, des documentaires, des initiatives participent à cette évolution.  Et cela me réjouit.
Mais tous ces changements prennent beaucoup de temps. Et cela à l’inverse me fait ronger mon frein.

J’ai le sentiment de vivre ce même paradoxe au niveau individuel. Ce que je désire mettre en place dans ma vie met aussi, selon moi, du temps, malgré l’énergie investie.
J’ai appris d’Eckhart Tolle, dans « Le pouvoir du moment présent » une notion essentielle : l’importance du type d’énergie que l’on investit dans un projet, au jour le jour, sans projection sur le futur détermine la qualité de réalisation de ce projet. J’espère que la détermination et l’enthousiasme de mon énergie dans mes différentes actions permettra une manifestation en adéquation avec l’investissement consacré à ces changements. Le temps en est cependant aussi un des paramètres essentiel, qu’il me faut accepter.

Je ne sais pas si c’est un trait de caractère ou une coloration liée à mon signe astrologique (Gémeaux), mais je me sens véritablement duale entre la patience, que je nommerais plutôt acceptation, et l’impatience.
Dans certains de mes accompagnements, je vois où je peux emmener une personne. Je respecte son rythme mais peux être frustrée quand elle arrête sans être allée au bout du processus, ou vient consulter de façon très espacée. Cela m’apprend la tolérance et la patience. Il y a un peu plus de 10 ans, j’étais plus rude dans mes accompagnements, par mon exigence de résultat. Pour moi et pour mes patient(e)s.

Aujourd’hui, parce que je voudrais que l’on vive dans un monde plus juste, parce que je sais que lorsque l’on se questionne intérieurement et que l’on se transforme, on vit plus heureux, j’ai envie qu’on se secoue un peu plus et plus vite. Mais chacun son chemin, chacun son rythme. Patience…

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